Les Gonaïves est une commune à l’ouest d’Haïti, chef-lieu du département de l’Artibonite et de l’arrondissement des Gonaïves. La Ville des Gonaïves fut fondée en 1422 par les Indiens qui le baptisaient du nom de Gonaibo (pour désigner une localité du caciquat de la Maguana). Par sa position stratégique et sa participation à la revolution haitienne, la ville est reconnue comme le berceau de l’Indépendance.
Gonaïves, chef- lieu du département de l’Artibonite, a connue bien des déboires au cours de son existence, y compris deux inondations récentes. La population de la ville des Gonaïves est estimée à environ 300.000 habitants est la troisième ville du pays.
Néanmoins, la ville de Jacques Stephen Alexis doit renaître de ses cendres grâce à la détermination de ses fils et filles pour qu’elle puisse reprendre sa place au tableau d’honneur de l’histoire.
La ville des Gonaïves est située à 19o25’35" de latitude N et à 75o10’36" de longitude O. Le drapeau de la ville des Gonaïves est composé de deux bandes horizontales, le jaune en Haut et le vert en bas, au milieu s’érige une bande blanche verticale sur laquelle se dessine la photo d’un lambi. Le vert représente la couleur du riz dans les rizières, le jaune traduit le riz qui est mur. Le banc symbolise le sel marin de la région des Gonaïves.Le lambi est le symbole du rassemblement des forces vives contre les abus, les injustices sociales et le despotisme. Le Racing Club et l’Eclair sont les deux seules équipes gonaiviennes qui participent dans le tournoi national de football. Au niveau de la prestation musicale, il y a des groupes qui existent sporadiquement. La Branche Aimable de Geffrard et St Rose sont les deux groupes carnavalesques les plus anciens de la ville des Gonaïves.
Démographie
La commune est peuplée de 324 043 habitants (recensement par estimation de 2009), dont 228 725 habitants pour la ville elle-même. Gonaïve, troisième ville du pays, mais première ville historique d’Haïti. Ville qui a vu l’arrestation et l’embarcation de Toussaint Louverture pour Cap-Haïtien puis vers la France. Ville qui a assisté aux réunions des insurgés le 1er janvier 1804 devant l’autel de la Patrie pour déclarer l’indépendance et octroyer à Jean-Jacques Dessaline l’autorité suprême. Gonaïves, ville de l’indépendance ou naît depuis toujours les cœurs insurgés. Gonaïve est une ville chaude et poussiéreuse constituant une sorte de carrefour d’où peut rallier le Cap, Port-de-paix et Hinche saint-Michel-de-l’Attalaye.
En dépit de la proximité de marais salants et de présence d’un petit port, on n’a pas l’impression de visiter une ville côtière. Pour tous les haïtiens, Gonaïves est la « cité de l’indépendance » puisque c’est sur la place d’Armes, à l’ombre du palmier de la liberté, que fut proclamée l’indépendance du pays, le 1er janvier 1804. L’acte officiel fut rédigé et signé à l’habitation Vernet et Boisrond-Tonnerre passa à la postérité en prononçant la tirade suivante : « Pour dresser l’acte de naissance de notre liberté, il faut la peau d’un Blanc pour parchemin, son crâne pour écritoire, et pour plume une baïonnette. » Aujourd’hui, à l’angle des rues Liberté et Toussaint-Louverture, se trouve, le mémorial de l’indépendance.
Lieux et monuments
Le port de Gonaïves :
Le port de Gonaïves servait autrefois autrefois à embarquer des produits agricoles en provenance de la plaine de l’Artibonite tels que le café, le riz, le coton, la canne à sucre et le bois de gaïac. Autour du port, le village des pêcheurs avec son alignement de « bateaux-pays » et la construction des casiers pour langoustes. En remontant du village de pêcheurs, empruntez les ruelles qui permettent de voir les vieilles maisons du pays.
Sanctuaires vaudou des Gonaïves :
Souvenance et Soukri : Les sanctuaires vaudou de la région des Gonaïves où se déroule de grandes cérémonies dédiée aux esprits de la famille royale du Dahomey ; chants, danses, sacrifices de bœufs et de cabris sont de la partie .
Souvenance :
Souvenance est un lieu de pèlerinage vaudou, notamment à Pâques. La ville se trouve à 10 km de Gonaïves sur la route du Cap. Après un pont, tournez à droite. La principale fête a lieu le 23 avril et elle dure trois jours. L’entrée du « lakou » consiste en un long mur de parpaing. Vous trouverez un grand « mapou » derrière la propriété où ont lieu les cérémonies. Le lieu est équipé de panneaux solaires assurant la fourniture d’électricité.
Soukri :
Le second temple est connu sous le nom de soukri. La fête principale a lieu le 15 août et dure 15 jours. Soukri Danach est une localité située à 13 km au nord-est de Gonaïves. Le village de Mapou se trouve sur la route du Cap. Vous le trouverez sur le côté gauche de la route, 2,7 km après souvenance. Vous apercevrez sur le côté gauche de la route un pilier d’orientation du XVIIe siècle appelé Boulet-au-poteau. Il mentionne des inscription daté de l’an IV de l’indépendance. À cet endroit, faites demi-tour et 50 m après votre gauche part la route qui mène à Soukri. Chaque pratiquant du Vaudou à Soukri porte dans le cadre informel, le nom du loa qu’il « sert » ou « qui danse » dans sa tête.
La plaine du nord et le bois Caïman : C’est ici, un soir du 14 août 1791, qu’un certain Boukman à galvanisé une assistance d’esclaves, et obtenu d’eux la promesse de se battre pour leur liberté. Les héros de bronze, monument de verière, érigé en 1955 sous le gouvernement Magloire, célèbre la gloire des guerriers de l’indépendance
La salsa à Gonaïves :
Pour les amateurs de danse latine, l’Alliance Française propose, depuis le 15 juin 2000, des soirées dansantes les mercredis. Vous complétez votre semaine de salsa en sortant le vendredi soir à la "Chandelle" et le dimanche soir chez "Chachou"
La place bouteille (ou de l’indépendance) :
et le mémorial du même nom, rue Louverture. C’est l’endroit où Capois-la mort s’est saoulé pour fêter l’indépendance, d’où son nom. Il s’illustra le 18 novembre 1803 en remportant la bataille du Cap. Un boulet lui enleva le chapeau, mais il cria « en avant ! en avant ! » un second boulet renverse son cheval. L’intrépide Capois se relève rapidement, brandit son sabre et, répétant le même cri, s’élance à la tête de ses hommes. L’ennemi applaudit. Rochambeau, le général français, devant un tel courage, fait cesser la bataille pour présenter ses hommages à l’officier noir qui vient de se couvrir de tant de gloire.
Administration
La commune est composée des sections communales de :
Pont Tamarin
Bassin
Petite Rivière de Bayonnais (dont le quartier « Petite-Rivière-des-Bayonnais »)
Poteaux
Labranle
Population 324 043 hab. (est.2009)
Plus d’infos :
Ville située au Nord-Est du Golfe de la Gonâve
19:27:00 de Latitude Nord et 72:24:00 de Longitude Ouest.
A l’origine un village indien appelé Gonaibo, la ville des Gonaïves est aujourd’hui surnommée “Cité de l’Indépendance”.
C’est en ses murs qu’a été proclamé l’Indépendance d’Haïti le 1er Janvier 1804.
Quatrième ville d’Haiti, chef-lieu du Département de l’Artibonite, la ville des Gonaïves a été réaménagée en 1953 pour la commémoration du tri-cinquantenaire de l’indépendance en 1954.
Nom des habitants : Gonaïviens, des habitantes Gonaïviennes.
L’attraction tourisque : Souvenir, un centre vodou.
Désastres naturels :
tremblement de terre du 23 septembre 1887,
inondation le 26 Juillet 1996,
cyclone Georges, le 7 Octobre 1998,
cyclone Ivan, le 10 septembre 2004,
cyclone Jeanne 18-19 Septembre 2004 provoquant des inondations et des glissements de terrains et faisant des centaines de morts ainsi que des dégâts matériels vraiment considérables.
Distance des autres villes et communes :
Cap-Haitien : 103 km, Cayes : 367 km,
Fort Liberté : 159 km, Jacmel : 289 km,
Jérémie : 464 km, Port-au-Prince : 171 km,
Port-de-Paix : 86 km, Saint Marc : 75 km
Les Loas fêtés en décembre :
1 décembre : NAGO, IBO, CONGO. 4 décembre : Petro, DAHOMEY.
6 décembre : Gardes habitation, manje lakou, 8 decembre fete des Maitresses et des Deesses.
24 décembre maman jumeaux, papa jumeaux.
26 décembre : Maitre Grand-BOIS ILE. 28 Decembre : Dossous Marassas, ountor, ountor-gi.